25 Décembre 2021
Depuis la crise sanitaire engendrée par la pandémie de Covid-19, les chiffres du secteur du tourisme ont considérablement baissé. Avant cela, en 2019, le nombre total de touristes internationaux dépassaient les 1,4 milliards de personnes voyageant pour affaire, pour des raisons familiales ou simplement pour découvrir le monde. Pollution, dégradation des sites et de la biodiversité, des conséquences fâcheuses pour notre belle planète qui se meurt à petit feu. Il est temps que le tourisme de masse qui a atteint ses limites laisse enfin la place au tourisme durable.
La France considérée comme l’une des destinations préférées des touristes se sert justement de cette période de Covid pour faire le bilan des enjeux environnementaux de ce secteur afin de mettre en place une stratégie de tourisme durable post-covid. En effet, avec ses 11% d’émissions de gaz à effet de serre générées par sa seule activité touristique et notamment 77 % issues des transports, la France contribue très largement aux différents changements climatiques et doit donc penser à sensibiliser non seulement les acteurs de l’industrie du tourisme mais aussi les touristes eux même en tant qu’individu pour adopter un comportement plus écoresponsable.
Mais quel est donc le tourisme durable ? Pourquoi est-il si important ? Quels conseils pratiques pour s’y mettre sans tarder ?
Selon l’Organisation Mondiale du Tourisme (OMT), le tourisme durable est celui " qui tient pleinement compte de ses impacts économiques, sociaux et environnementaux actuels et futurs, en répondant aux besoins des visiteurs, des professionnels, de l’environnement et des communautés d’accueil ". Il repose donc sur un développement durable tout d’abords de l’environnement en réduisant son impact, en préservant ses ressources naturelles et en faisant une bonne gestion des déchets mais aussi de l’économie en améliorant les conditions de vie des populations locales et de la société grâce à la sauvegarde du patrimoine culturel et traditionnel local.
Des actions d’une importance capitale pour, d’une part, préserver les différentes régions de la planète de la destruction de leur écosystème environnemental, social et économique et d’autre part maintenir un secteur socio-économique qui représente dans les 10% du PIB mondial et qui connait une incroyable croissance. En effet, on comptait 25 millions de touristes en 1950, 800 millions en 2005, plus de 1,4 milliards en 2019 et ce chiffre devrait passer à 1,8 milliard d’ici 2030.
Commencez par prendre le train au lieu de l’avion. Vous découvrirez une nouvelle façon de voyager et de voir le monde tout en contribuant à réduire de près de 10 fois les émissions de CO2. Si toutefois, vous devez vous rendre loin, sur un autre continent, privilégiez les destinations proposant des vols directs sans escales et les compagnies aériennes progressistes utilisant des carburants renouvelables comme Qantas, American Airlines, JetBlue, Lufthansa et KLM. Ainsi, vous limiterez votre empreinte écologique en réduisant les dépenses énergétiques de deux avions à un seul.
Arrivé à destination, si vous devez vous déplacer dans la région que vous visitez et sillonner les routes, optez pour le vélo ou une voiture électrique, hydride ou la plus économique possible en terme de carburant pour dépenser le moins d’énergie et ainsi minimiser votre empreinte carbone.
Pour voyager écolo, vous pouvez aussi choisir de prendre des vacances plus longue lorsque vous prenez l’avion en sachant que le transport est le poste le plus polluant de votre séjour et aussi de loger dans des chambres ou des appartements mis en location par des locaux. Cela permettra de les faire profiter d’un revenu direct et d’éviter tous les excès des grands hôtels qui vous incitent à consommer toujours plus et donc à gaspiller nourriture, énergie…
A LIRE : La Polynésie française, l’une des plus belles destinations de vacancesPour être un bon touriste écologique et respectueux de la nature, il est aussi important de ne pas tomber dans la surconsommation lorsque vous êtes en voyage. Une tendance, malheureusement, très rependue chez les touristes. En effet, en vacances, loin de chez elles, certaines personnes se laissent aller à utiliser beaucoup plus d’eau dans leur quotidien, pour se doucher et prendre des bains tous les jours, par exemple mais aussi à ne pas éteindre les lumières ou la télévision en sortant de la chambre et à se servir sans limite aux différents buffets de l’hôtel quitte à jeter ce qu’il reste dans leur assiette.
Loin de la maison, ces touristes n’hésitent pas aussi à produire plus de déchets et à ne plus respecter le tri des ordures augmentant ainsi leur empreinte Carbonne. Notre conseil est donc d’éviter d’acheter des bouteilles en plastique et d’utiliser votre gourde, de garder toujours sur vous votre tote bag pour faire vos courses sans avoir à prendre des sacs en plastique et tout simplement de faire attention comme vous faisiez chez vous.
Autre geste important au cœur du tourisme durable, veillez à soutenir le bien-être des animaux. Renseignez-vous sur les zoos et parcs animaliers que vous visiter pendant vos vacances. Certains mal traitent leurs animaux, les nourrissent mal et ne doivent donc pas avoir votre soutien. N’optez jamais pour des activités consistant à monter ou jouer avec des animaux. Alors pour faire simple et avoir un voyage 100% écolo, passez par une agence de voyage spécialisée dans le tourisme responsable.